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Pour commencer notre série d'articles sur les blogs influents nous allons nous intéresser à celui de Kenza Sadoun-el Glaoui, 26 ans et parisienne depuis ses premiers jours. Créé en 2008 par la jeune femme, le blog La revue de Kenza s'est peu à peu imposé et compte désormais parmi les incontournables de la blogosphère. Immersion dans son univers en quelques questions.
- D'où vient ton goût pour la mode?
J'ai grandi dans un milieu très créatif, mes parents sont dans la photographie et le clip vidéo. Du coup j'ai toujours été traînée sur des shootings, des tournages. Les discussions pendant les repas chez moi tournaient autour de cet univers, principalement.
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- Comment a évolué ton blog depuis ses débuts?
Parallèlement à mon boulot le blog a pris de l'ampleur, et au bout d'un an et demi de blogging, je me suis rendue compte des opportunités professionnelles que celui-ci m'apportait. J'ai continué à piger mais pour divers supports, papier, web, on me proposait des petites chroniques télévisées dans des émissions de mode et j'ai tenu et animé un programme sur la web tv Konbini. Du coup, je me suis consacrée uniquement à mon blog qui est devenu un vrai métier aujourd'hui.
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- Tu préfères écrire sur tes potes, la mode, la nuit, les voyages,...?
J'aime écrire sur tout ça, mais surtout de ce dont j'ai envie. Mon blog a un gros penchant mode, certes mais lifestyle aussi. Même si je gagne aujourd'hui des sous grâce à mon blog, je m'autorise à refuser des propositions si je ne suis pas en accord avec le contenu ou imposer mon brief si je ne sens pas une façon de procéder. Néanmoins, je m'étale moins sur ma vie personnelle ces derniers temps.
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- Prochaine folie à entrer dans ton dressing?
Pas une folie mais une lubie. Une jolie combinaison noire, chic, de préférence bustier.
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- Combien de temps passes-tu par jour sur ton blog?
Pas tant que ça. Deux fois, une le matin, une le soir, pour checker et valider les commentaires.
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- Une devise?
Mieux vaut vivre avec des remords qu'avec des regrets. Le regret n'atteignant que notre égo alors que le remord peut torturer notre conscience et notre morale. Toute expérience, même la plus douloureuse est bonne à prendre car on en ressort, quoiqu'il arrive, grandi. Affronter la vie avec des remords est plus noble qu'avec des regrets : ils nous construisent et nous rendent vivant.
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